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Blindage

 

 

 

 

 

 

Le blindage se défini comme étant une paroi destinée à protéger ce qui est derrière ou à l’intérieur du char.

 

 

Le blindage est la principale arme de défense du char.  Sa valeur se juge par sa capacité à résister à plusieurs obus adverses tout en respectant un certain poids pour ne pas handicaper la mobilité du véhicule.

 

 

Les premiers blindages assemblés en 1917 étaient constitués de feuilles d’aciers planes et soudées entre elle grâce à des rivets (tiges cylindriques servant à fixer les plaques de protection entre elles). Or ce type de blindage avait un énorme inconvénient : les rivets  étaient projetés dans l’habitacle et blessaient l’équipage lors de l'impact des munitions ennemies. Au courant de la seconde guerre mondiale, les responsables des projets de production de chars, quel que soit la nation, se rendirent compte que le blindage était plus efficace, moins chère et plus facile à produire lorsqu'il était coulé en une seule pièce. 

 

 

Le premier char à avoir un blindage incliné est le T34. Cette amélioration est copiée par plusieurs pays, comme les Allemands qui vont eux aussi utiliser des blindages inclinés de façon à augmenter la résistance aux impacts. Le Panther puis le Jadgpather et le Hetzer en sont des exemples de performances remarquables. Cette innovation offre une meilleure résistance à l’impact et permet de faire ricocher de plus nombreux obus. Cependant l’épaisseur reste la meilleure protection pour l’équipage. Le Tiger arbore ainsi sur son glacis avant une plaque inclinée de 160 mm d'épaisseur quasiment impénétrables pour les obus alliés.

 

 

Dans un char moderne, l’avant est la partie la mieux protégée. La tourelle bénéficie d’une grosse épaisseur de blindage; à titre d'exemple la tourelle du Panther allemand est équipée d'un blindage de 100 mm à l'avant et de seulement 45 mm à l'arrière. La tourelle du Sherman possède un blindage de 76 mm à l'avant et 50 mm à l'arrière. Quant au toit, l’arrière, le ventre et les flancs, ces parties sont les moins protégées et donc les plus vulnérables. Ces tanks possédaient souvent des « jupes latérales » au niveau des chenilles permettant de les protéger grâce à une couche supplémentaire de blindage.

 

 

 

 

En 1970, il fut créé un blindage composite connu sous le nom de blindage Chobham. Il était composé de couches de métaux à haute densité et de céramique. L’objectif de la céramique était de piéger la chaleur due au jet de gaz plus rapidement que le métal réduisant ainsi la pénétration de l'obus. Les céramiques agissent aussi comme brise tête des obus répartissant l'explosion sur une plus grande surface. Ce type de blindage est utilisé par l'Abram américain, le Challenger 1 et 2 anglais et le Léopard allemand, mais aussi le char Leclerc.

En 1977, il fut créé le blindage réactif. Cette protection réagie en provoquant une légère explosion à l’impact d’une arme pour protéger le véhicule ciblée. Il se trouve être plus efficace contre les charges à tête creuse (missile de  bazooka). Quand le jet de la charge offensive vient pénétrer la première  couche de blindage, il fait exploser la petite couche d'explosif du caisson. Ce qui va alors projeter simultanément la première couche de blindage vers l’extérieur et faire exploser la charge assaillante assez loin du blindage  principal du char. Il fut utilisé la première fois par les israéliens lors de la  guerre du Liban en 1982 et prouva son efficacité. Le M60A1 Patton américain et le T-72 Géorgien en sont aussi équipés.

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