Optique

 

 

 

 

La première optique de char fut créée en même temps que le premier char, c’est-à-dire en 1917. Elle avait pour objectif de permettre au chef de char de voir où se dirige le char ainsi que les ennemis sans s’exposer personnellement. Puis les optiques évoluèrent pour être, lors de la seconde guerre mondiale, intégrées dans le char en lui-même.

 

 

Actuellement, les systèmes de visée sont des caméras. Il n’y a donc plus de fente dans le char. De plus, ces caméras sont la plupart du temps équipées de différentes améliorations. Par exemple la visée nocturne qui permet de voir la nuit comme en plein jour ou/et la visée thermique qui permet à l’équipage de voir un ennemi qui émet de la chaleur, tel un être humain à couvert derrière un mur. Les premières visées ne permettaient pas comme les optiques actuelles de pouvoir tout observer en pleine nuit, de calculer automatiquement le tir en fonction de la vitesse, de la distance et de la munition choisie. Auparavant il fallait prendre en compte les facteurs de l’environnement qui avait une influence sur le tir vent, humidité, bâtiments, relief…) par anticipation, alors qu'aujourd'hui les ordinateurs calculent ces paramètres.

 

 

 

Dans le char Leclerc, les systèmes de visée pour le tir combinent dans une même binoculaire la vision optique et la vision infrarouge. Le chef de char a une vision panoramique de 360° avec deux grossissements et un amplificateur de lumière. Le char Leclerc dispose d'un viseur tireur de masque avec une caméra thermique Athos et d'un télémètre laser, voie jour et voie vidéo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visée de char Leclerc