top of page

 

Conclusion

 

 

 

 

Au cours de l’histoire, toutes les modifications et les innovations sont apparues suite aux requêtes des membres de l’équipage qui, grâce à leurs expériences sur le terrain, ont grandement  contribué à l’évolution du char d’assaut. Les équipes de chercheurs ont permis de réaliser certaines de ces demandes en dotant les chars de technologies de pointes.

 

 

Sur le plan matériel, la puissance du moteur a évolué au cours des années pour atteindre des vitesses en constante augmentation. De 3 km/h pour le Mark 1, elle passe à 40 km/h pour le Tiger, à 65 km/h pour le Léopard pour atteindre     72 km/h pour le Leclerc. Quant à l’autonomie des chars, celle-ci a évolué : 45 km pour le Mark,110 km pour le Tiger,  600 km pour le Léopard et enfin 550 km pour le Leclerc.

 

 

Sur le plan technologique, l’évolution a été aussi spectaculaire sur quelques années. Du char Mark 1 qui n’était que peu doté de technologie au char Tiger 1 qui a développé un nouveau revêtement de blindage nommé « ZIMERIT » (qui évite que les explosifs se collent au blindage). Du char Léopard qui se dotent  d’un stabilisateur de tir en mouvement au char Leclerc qui est un concentré de technologie française (suspension hydropneumatique, quasiment indétectable au radar, épiscope centrale qui permet au pilote de conduire la nuit, technologie « TACHYMETRIE » qui calcule à l’avance le positionnement de la cible grâce à la prise en compte de sa vitesse de mouvement).

 

 

Sur le plan humain, le nombre de membre d’équipage est passé de 9 militaires pour le Mark, à 5 militaires pour le Tiger ,  4 pour le Léopard puis à 3 pour le Leclerc (1 chef de char, 1 tireur, et 1 pilote avec une formation spécifique).

 

 

Bien que le char d'assaut soit considéré comme abouti, il nous semble que le char moderne n'est en fait que la fin d'une ère et le début d'une génération bien plus développée. En effet, nous pensons que le char du futur reprendra encore le schéma commun des chars modernes : tourelle et chenilles reliés au bloc moteur situé à l'arrière… . Pour nous la physionomie de char de demain restera la même. Par contre, tout laisse à penser que les composantes et les matériaux du char seront différents et que les canons ne tireront plus d’obus mais un laser. Nous en voulons pour preuve que la marine américaine a publiée des images et des extraits vidéo, en décembre 2012, concernant un essai concluant d’un nouveau type d’arme : un  canon laser. Par un tir de rayons lumineux invisibles à l’œil nu et inaudibles, le navire de guerre sur lequel était monté le canon a abattu un drone faisant office de cible ainsi que des cibles fixes sur la mer. Le prix d'un tir de ce canon est évalué à 1$ contre les 450 000$ par rapport à des  missiles utilisés en temps normal. Toutefois, ce canon laser n'est qu'à un stade de prototype. Mais dans les années futures nous sommes persuadés que ces types de canons finiront par être adaptés sur les tourelles des chars d'assaut. De plus, nous pensons que, dans un contexte où le pétrole (énergie fossile épuisable) finira bientôt par disparaitre, les futurs chars seront dotés d'un moteur hybride ou d’un moteur utilisant les biocarburants, et que le moteur et le canon pourraient être alimentés par des panneaux photovoltaïques présents sur la caisse arrière du char.

 

 

Sur le plan humain, pour nous, le char serait composé de trois membres d’équipages : un pilote, un chef de char et un tireur. L’automatisation totale du char n'est pas envisageable. L’intelligence artificielle ne pourra jamais remplacer l’instinct de l’homme. De plus, si l’ennemi venait à créer un procédé pouvant neutraliser les systèmes électroniques, le char deviendrait inopérant sans un équipage pour prendre la relève manuellement. Cependant, ces hommes resteront assistés grâce aux systèmes électroniques déjà présents sur les chars modernes. Le périscope sera remplacé par des caméras qui retransmettront les images filmées sur des écrans dans la tourelle pour le chef de char.

 

 

Notre conception du char futur a été approuvée par un colonel, ancien chef de peloton de char AMX 30, que nous avons interviewé. Pour lui : « la place de l’homme est centrale, c’est lui qui met en œuvre l’ensemble des moyens. Ce n’est pas l’intelligence humaine qui a jusqu’à présent pliée devant la technologie. La technologie a toujours été le serviteur de l’intelligence humaine. L’automatisation complète est impossible et moins efficace parce que l’intelligence humaine s’adapte mieux aux situations et à la réalité. Le char n’est pas toujours très alaise dans les milieux mais reste un engin de protection, un moyen d’agression éventuelle et d’occupation avec des êtres intelligents à l’intérieur. »

 

 

Après l'étude de l'évolution des chars et celle de leurs différents composants et afin de répondre à notre problématique de départ, nous sommes convaincus que la technologie n’est rien sans l’intelligence et la spontanéité de l’homme qui la manipule. Nous pouvons donc dire que pour nous l’équipage reste un élément indispensable du char d’assaut même si le char tend à devenir de plus en plus autonome.

bottom of page