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Deuxieme guerre Mondiale :

 

 

 

 

M4 Sherman

 

 

 

 

Le char M4 Sherman est un char américain produit en 1941 et tire son nom du général de la guerre de sécession William T Sherman. Son surnom est "Ronson" du nom d'une marque de briquet parce que les Sherman ont la nette tendance à pendre feu dès les premiers impacts.

 

 

Ce char est emblématique de la seconde guerre mondiale non pas grâce à ses qualités au combat (qui restent tout de même remarquables) mais du nombre d'exemplaires de ce char mis en service (50 000 produits). Pour les européens et surtout pour les français, ce char est le symbole de la Libération.

 

 

Le M4 Sherman devait répondre à la nécessité de modernisation de l’armée américaine. Avant que les usines puissent fournir un M4 Sherman, les ingénieurs développent le M3 Lee destiné à remplir les divisions engagées en attendant l’arrivée des chars moyens avancés M4 Sherman.

 

 

L’objectif sur le terrain du modèle M3 Lee était de pouvoir de faire face aux chars allemands : Panzers III et IV. Ce char de transition M3 Lee était équipé d’un canon 76 mm sur le flanc avant droit de la caisse du char. Le cahier des charges de production du M4 Sherman était de reproduire les mêmes caractéristiques que le M3 mais en rajoutant une tourelle rotative sur le haut de la caisse pour remplacer le canon dit « fixe » de caisse du M3 Lee.

 

 

Le M4 Sherman fût spécialement conçu pour être produit en masse car son coût était relativement faible, simple à construire, fiable et bien protégé tout en restant rapide et bien armé. Lors de son premier mois de conception, le char M4 Sherman est sorti en 1000 exemplaires en 1940 grâce à 11 usines de production puis 2000 par mois en 1942.

 

 

Sa première mise en service fût lors de la campagne de l’Afrique du Nord contre l’Afrika Korps du maréchal Rommel en octobre 1942 lors de la bataille d’El-Alamein. Il a combattu sur plusieurs théâtres d’opérations principalement pendant la seconde guerre mondiale et notamment sur le front de l’Ouest en Europe après le débarquement de 1944, mais aussi en Russie, en Chine, dans les Philippines et dans les îles du Pacifiques. Ce char est l'un des moteurs de la victoire des alliés. Même si sa production remonte à la seconde guerre mondiale, le M4 Sherman est encore utilisé par certains pays mais il a cependant connu certaines modifications pour l’adapter aux nouvelles technologies (portant principalement sur la suspension et sa puissance de feu). Récemment, il a été utilisé lors de la guerre de Vietnam par les sud Vietnamien, mais aussi pendant la guerre de Corée ou encore dans le conflit israélien.Son utilisation lors d’un conflit s’étend de la seconde guerre mondiale jusqu’à la guerre froide.

 

 

La série « M4 » est constituée des chars A1, A2, A3, A4 et A6, dont les châssis ont été utilisés pour la création de nouveaux types de chars comme le chasseur de char M10 Wolverine qui reprend le châssis du M4A2 et son évolution, le M36 Jackson qui reprend la caisse du M4A3 ou encore le canon automoteur Priest qui reprend aussi cette même base. On voit aussi des M4A3R3 Zippo et des M4 Crocodile, équipés d’un lance flamme efficace lors de la guerre du pacifique contre l’infanterie nippone. Le Sherman Tulip, quant à lui, était équipé d’un lance-roquette pour déloger l’infanterie allemande dans les bunkers lors de la campagne de Normandie.

 

 

 

 

 

 

                                                                                                M10 Wolwerine                                                                               M7 Priest

 

 

T-34

 

 

 

 

Le T-34/76, abrégé par l'appellation T-34, a été et reste une légende. Ce char a été mis en service à l'automne 1941. Il fait parti de la branche des chars "moyens" de l'armée soviétique, c'est à dire un char capable de faire ricocher les petits et moyens calibres et donc destiné à être utilisé en masse  et à remplir tous types de tâches offensives comme défensives.

 

 

Le T-34 n'est pas seulement le char le plus produit de la seconde guerre mondiale avec ses 35 000 exemplaires mais aussi le char ayant poussé l'Allemagne à douter alors qu'elle était en pleine confiance.  Non seulement les T-34 étaient en mesure de faire face à la boue et à la neige avec ses larges chenilles, mais ils sont arrivés avec une combinaison parfaite entre une armure épaisse et très en pente (favorable aux ricochets), une arme efficace, une bonne vitesse ainsi que de l'autonomie. Ces chars étaient dotés d'une extrême robustesse, une grande fiabilité tout en étant  facile de fabrication et de maintenance. 

 

 

Pour ce faire, le T-34 a été l'objet de nouvelles inventions comme la simplification de nombreux éléments tel que le blindage frontal afin d'améliorer la production. On disait que lorsqu'un char T-34 était détruit il en sortait deux des usines. Cette phrase est un symbole  de la production de masse du char. Ce dicton s'est avéré vrai d'après les historiens et les personnes qui se sont penchées sur la question. Ce char était un gagnant parfait pour une guerre industrielle et un bond en avant significatif dans la conception du char d'assaut. Le T-34 était encore plus simple de fabrication que son rival allemand nommé Panzer IV. De plus, les ingénieurs y montèrent un moteur V12 capable de pousser le char à une vitesse très correcte comparée à ses homologues de la seconde guerre mondiale et y installèrent un canon 76 mm qui s'avèrera très efficace et dissuasif lors des combats.

 

 

Lors de sa première mise en service en automne 1941, la surprise des allemands fût totale car au grand désespoir des officiers des PanzerDivisionen, tous les tirs des Panzer IV ricochaient sur ces nouveaux chars. Ce fait  poussa les ingénieurs allemands à la création d'un nouveau char  encore plus puissant : le Panzer V, plus communément connu sous le nom Panther. En attendant leur arrivée, la Luftwaffe (l'armée de l'air allemande) lança des raids de bombardier Stukas sur les hordes de T-34 qui, dépourvus d'arme anti-aériennes, se firent massacrés. Cela laissa le temps aux allemands de créer des défenses antichars composées de canon de 88 mm qui, grâce à leur longue portée, détruisaient d'une facilité consternante les attaques de chars T-34. Ce que l'histoire retient de ces valeureux équipages de char T-34 est leur contribution à la victoire des russes à Stalingrad (bataille emblématique de la toute première retraite allemande face à l'armée rouge) et présage de la défaite d’Hitler. Les Panzer IV, les Panther et les Tigres retranchés à Stalingrad après la campagne de reconquête lancée depuis Moscou pendant l'hiver 1941 furent soumis à de nombreux problèmes techniques dus au gel et aux extrêmes températures négatives de l'hiver russe. Ce froid empêcha les chars allemands de bouger et leur faible mobilité profita aux centaines de T-34 qui submergèrent les défenses allemandes. C'est durant cette bataille qu'un hommage fut rendu aux quelques équipages qui se sont jetés dans la ligne de mire des redoutables chars lourds allemands afin de permettre à leurs frères d'armes de submerger les flancs de ces « bunkers sur chenilles » et ainsi remporter la bataille de Stalingrad.

 

 

Le T-34/76 est aussi le précurseur d'un grand char de la guerre, le T-34/85, un char moyen amélioré au niveau du blindage et plus adapté aux combats contre les chars lourdement blindés de l'armée allemande ainsi que le chasseur de char     SU-85.

 

 

 

 

 

 

T-34/85                                                                                                                                                                      SU-85       

 

 

Tiger 1

 

 

L’industrie allemande commence son travail sur les prototypes de Tiger 1 en 1937 (connu aussi sous le nom de Tigre), même si on croyait à l’époque que les chars existant (Panzer III et IV) seraient suffisants pour les batailles à venir. Cependant lors de la campagne nommée Barbarossa, les unités blindées allemandes rencontrèrent les fameux T-34 et Kv1 qui les  mirent à mal. C’est pourquoi  Hitler demanda à ses entreprises militaires de fournir un    char    lourd de 45 tonnes avec un canon de 88 mm. La société Porsche est l’une des premières à travailler sur ce modèle. La production en série commence réellement en 1942 avec un taux de 25 chars par mois. Le taux de production atteint son sommet en 1944 avec 104 chars par mois. Cependant la production est ralentie à cause des bombardements alliés sur les usines de production.

 

Alber Speer est à la tête du projet final du Tiger. Il est mis au courant des problèmes rencontrés  concernant les freins, la transmission, la vitesse et la direction. Des nouvelles pièces sont produites et envoyées pour les remplacer sur les chars. Le char est constitué d’éléments provenant de plusieurs usines différentes. Les châssis proviennent de l’usine Henschel et   les composants des blindages, eux, proviennent l’usine Fried, la tourelle est de l'usine Krupp tout comme les systèmes de cheminements hydrauliques des moteurs qui permettent le refroidissement de ces derniers. Les moteurs sont fournis par le groupe Auto Union. Les canons de 88 mm sont fournis par les usines DHHV et Wolf Buchau. Cependant le Tiger connait beaucoup de modifications entre autre pour la boîte de direction et le circuit de refroidissement.

 

 

Le premier lot sort de l’usine en 1943. Il est créé pour affronter le T34 et le Kv1 soviétique qui stoppent l’avancé de l’opération Barbarossa. En tout le Tiger 1 a été produit 1454 fois au cours de la guerre.

 

 

Lors de la première utilisation  du prototype Tiger 1, le 21 septembre 1942 à Leningrad, le char est accompagné de l’infanterie «panzergrenadier». Ce tank est une révolution en matière d’armement et de protection. Il est le premier à être équipé d’un canon de 88 mm ce qui lui confère une forte puissance de feu contre les chars soviétiques. La taille de ses chenilles lui offre une grande fluidité dans le déplacement. Les ingénieurs allemands décident de le revêtir d’un revêtement antimagnétique nommé Zimmerit qui évite la fixation des mines anti-char. Le Tiger est l’archétype du char lourd allemand. De plus, grâce à ses nombreuses ouvertures, l’équipage en cas d’évacuation peut le quitter en 5 secondes, ce qui est un record pour la seconde guerre mondiale.

 

 

Pour susciter la terreur chez les tankistes adverses, le char est doté d’un blindage frontale de 100 mm, de côté 82 mm, 80 mm pour le derrière et d’un blindage de 82 mm pour la tourelle, ce qui fait  ricocher la plupart des tirs et qui le rend donc presque invulnérable. Cependant les Tiger 1 sont mauvais au combat rapproché c’est pourquoi ils sont accompagnés de la division d’infanterie antichar. L’organisation de l’armée allemande a voulu que ces chars possèdent une certaine autonomie. Ils sont donc répartis en groupe indépendant.

 

 

Les Tigers ont participé aux grandes campagnes de la fin de la seconde guerre mondiale : comme la campagne de l’Afrique du Nord où sont envoyés 31 Tigers. Ils ont entre autre participé à la bataille de Beja surnommée le tombeau des Tigres. Ils ont été utilisés aussi à la campagne de Sicile avec 17 Tigers qui avaient pour ordre de retarder l’avancé Alliés. Ils ont aussi été utiliséslors de la campagne d’Italie avec 91 Tigers ou la campagne de France ou encore Leningrad où 105 Tigers ont été mobilisés. Cependant la Bataille de Koursk reste pour la division Est des Tigers la plus sanglante. 900 Tigers sont alignés pour cette bataille face à 1000 chars soviétiques. Cette bataille sonne le glas de la « PanzerWaffe » (armée motorisée allemande). Ces différentes campagnes ont cependant permis aux divisions de Tiger de révéler certains As comme Michael Witmann qui a détruit en Normandie 25 tanks alliés alors qu’il était tout seul, ou encore Lober Otto Carius qui comptait à son palmarès 150 victoires. Même après la chute de la PanzerWaffe, les Tigers 1 ont suscité une telle peur que les soldats craignaient d’en combattre à nouveau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tiger 1 présent lors du débarquement de Normandie

 

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